Certaines personnes ont génétiquement un sommeil fragile mais dorment très bien pour autant, car elles savent quoi faire, et comment.
D’autres vont bénéficier de très bonnes dispositions génétiques au sommeil et pourtant se trouver en grandes difficultés après avoir passé des années à maltraiter leur sommeil, à s’entraîner à ne pas dormir.
La seule différence est ce que nous apprenons, ce que nous appliquons, et les choix que nous faisons pour notre santé.
Ce qui a fonctionné pour une personne ne fonctionnera pas de la même façon pour une autre.
La prise en compte de l’individualité de chacun est pour moi essentielle dans l’accompagnement au sommeil.
Oui, nous avons tous deux yeux, un nez, une bouche et deux oreilles et pourtant nous avons tous des visages différents.
Oui, les grandes règles du sommeil sont à prendre en compte, mais autour de cela vont émerger des solutions et des habitudes propres à chacun, qu’il faut découvrir et adapter au fil des semaines.
Médicaments ou pas ?
De nombreuses études indépendantes, récentes, et de grandes envergures sont unanimes sur la question : les somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs et autres médicaments psychotropes ne favorisent pas le rééquilibrage du sommeil. Ils ne favorisent pas non plus un sommeil de qualité, et parfois même ils n’aident pas du tout à s’endormir. Leur prise peut même se traduire par l’arrivée de problèmes alors inexistants car les effets secondaires sont nombreux.
Ma conviction est que dans 99% des cas la prise de médicaments pour le sommeil est prématurée, sans réel fondement et perdure bien plus que ce qui est préconisé pour la santé (quelques semaines à quelques mois grand maximum). Ils viennent mettre un voile sur la cause réelle du déséquilibre de sommeil et empêchent le dormeur de se responsabiliser vis-à-vis de son sommeil. Une fois le traitement terminé, les problèmes refont surface puisque la cause n’a pas disparu. Alors l’angoisse revient. Et le cercle vicieux s’installe. Heureusement, avec de la détermination et/ou un bon accompagnement il est tout à fait possible de retrouver son autonomie et un sommeil naturel.